Dominique Lebrun vit et travaille à Paris. Il crée ses toiles en déchirant les affiches de cinéma vintage de sa collection, dont il recompose les fragments. Il envisage chaque œuvre comme une nouvelle aventure, choisit chaque élément, comme un peintre ses tubes de couleur, ajoutant des touches d’acrylique pure au doigt, au pinceau, ou en éclaboussures pour transformer, colorer les lumières et les ombres, créer de nouvelles dimensions et atmosphères picturales.
Il joue des accumulations, des épaisseurs, pour créer collisions, juxtapositions, mouvements et conçoit des scènes de fiction dans des paysages parfois aux limites de l’abstraction, peuplées de regards, de personnages hybrides, hommes ou femmes, stars ou inconnus. Il emprunte aux grands mouvements de la peinture pour forger ses propres codes. Expressionisme abstrait, maîtres de la Renaissance, déconstructions cubistes des visages, dadaïsme et surréalisme l’influencent et guident ses pas.
Le cinéma est depuis toujours essentiel à sa vie. Dans une vie antérieure, il en a été historien, auteur d’ouvrages sur Hollywood, collectionneur et journaliste. C’est peut-être parce que ce septième art est annoncé en voie de disparition, que revisiter son histoire et son imaginaire, qui le font rêver depuis l’enfance, est devenu une urgence. Dans un monde digital aux ressources qui s’épuisent, recycler la matière organique de sa précieuse collection pour le faire, s’est imposé à lui.
Son travail est devenu un voyage autour de la destruction. Une destruction omniprésente qui reconstruit, transforme. Une destruction comme un geste d’amour ultime pour les stars, les films, le cinéma. Une destruction qui n’est pas violence mais énergie. Une destruction qui provoque l’étincelle essentielle au départ d’une œuvre. Ou qui annonce son aboutissement.
Une destruction comme le souffle d’une inspiration.
Expositions
2011 – « Collages » Galerie Flora Jansem, avenue Matignon, Paris
2014 – « Purgatoire », rue de Paradis, Paris
2015 – « Galerie Origine », Olivier Conil, rue des Écouffes, Paris
2016 – « Déchirure » (S)itor, Galerie BY Chatel, rue des Tournelles, Paris
2016 – « Hotel La Vigne » (S)itor, Ramatuelle
2017 – « Tous Mes Cinémas » (S)itor, Espace Beaurepaire, Paris
2017 – « Saint-Tropez-des-Prés » (S)itor, Hôtel de Paris, Saint-Tropez
2017 – « La Cow Parade fait son cinéma » (S)itor, La Baule Dinard Deauville
2018 – « Parfum d’Interdit » Galerie Émilie Dujat, Bruxelles
2018 – « Mes transparences, mes abstractions » (S)itor, Espace Beaurepaire, Paris
2018 – « Icon Remix » THE LAB by Please Do Not Enter, Los Angeles
2019 – « The Sixth Space » THE LAB by Please Do Not Enter, Las Vegas
2019 – « Palm Springs Fine Art Fair« by Please Do Not Enter, Palm Springs
2020 – « 10 ans déjà » B Gallery, Paris
2020 – « Atelier Hors Les Murs » Espace Beaurepaire, Paris
2021 – « Stars, Destruction, Transformations » Espace Beaurepaire, Paris
2022 – « Une touche de peinture dans mes déchirures » Espace Beaurepaire, Paris
2023 – « Stars & déchirures » Galerie Martine Moisan – Galerie Vivienne, Paris
2023 – « Duos » Galerie rue des FIlles du Calvaire, Paris
2024 – « Portraits » Galerie Martine Moisan – Galerie Vivienne, Paris